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L'église de Saint Maurice d'Echazeaux en photos

Histoire

Site emblématique du Revermont, l’église Saint Maurice domine de près de 200m le confluent de la Valouse et de l’Ain.
Le mystère qui nourrit ses origines et premiers siècles d’existence participe tout autant à son charme mystérieux que la beauté du site…
Vers l’an mil, les moines de l’abbaye de Saint Claude établirent là une église monastique : Saint Maurice de la Roche. Au 14e siècle, le village est abandonné sans que nous sachions pourquoi. Si l’église est restée à l’emplacement originel, le village fut reconstruit plus loin et prit le nom de Saint Maurice des Chasaux.
Belle dans sa simplicité, l’église actuelle remonte aux 13-14e siècles. Construite en matériaux locaux, les techniques utilisées de tradition romane sont empreintes d’esprit gothique, témoin que la révolution gothique parvient dans les coins les plus reculés du territoire. D’abord siège de paroisse, puis succursale de Corveissiat au 17e siècle, elle est transférée du diocèse de Lyon à celui de St Claude puis de Belley. Les révolutionnaires ne l’épargnent pas : ils la saccagent en 1789. Elle est plus ou moins abandonnée dès lors… mais renaît dans les années 1940 puis 1970 par des projets de restauration d’ampleur.
L’église Saint Maurice est un des seuls exemples à peu près intact d’églises revermontoises de cette époque et ce sur un site exceptionnel. Elle a donc été classée Monument Historique en 1941.
Ce projet de restauration complète est porté par l’Association de Sauvegarde de l’Eglise de Saint Maurice d’Echazeaux (ASESME). Parrainée par Paul CATTIN, historien et ancien Directeur des Archives de l’Ain et affiliée à la fédération Patrimoine des Pays de l’Ain, l’ASESME entend sauver cette église et au-delà son indissociable site : son pronostic vital est engagé.
L’église nous montre de nombreuses marques de sa souffrance : auréoles d’humidité sur la voûte en berceau, murs en proie aux mousses, lézardes non stabilisées dans les élévations, lauses éclatées… la restauration globale permettra d’assurer la stabilité de l’édifice et sa mise hors eau. Et au-delà de l’église elle-même, c’est un site d’exception qui sera conservé.
Le coût important des travaux ne peut être supporté par la commune de Corveissiat. Des bénévoles ont créé l’ASESME pour vivre cette formidable aventure humaine, animer le site et récolter les fonds complémentaires aux subventions, ceci dans le cadre d’une convention avec la Fondation du Patrimoine et la mairie de Corveissiat.
Malgré sa jeunesse (fondée en février 2015), la dynamique association parvient au terme du financement de la première tranche de travaux et doit penser aux trois tranches suivantes, dont la 2e, de loin la plus importante, concerne la nef.
Ce projet revêt la dimension du défi et nous sommes prêts à le relever. Mais seuls nous n’y parviendrons pas. Votre soutien est des plus précieux, quelqu’en soit sa nature, la survie de ce lieu patrimonial hors normes en dépend !

 

Jean-Claude BORELLY, sensible à notre démarche a accepté de nous parrainer lors du concert qu’il a exécuté pour nous en juin 2017

 

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